Confinée, déconfinée

Confinée, déconfinée

Il y a 3 semaines déjà, Gaël a demandé de réfléchir aux choses positives qui ont émergées de cette crise liée au covid19…

Aujourd’hui 22 mai 2020, nous sommes déjà à notre 12ème jour de déconfinement. En regardant en arrière, je me pose la question : « Comment ai-je réussi à vivre ces 8 semaines de confinement, enfermée chez moi avec ma petite famille, privée de la liberté dont je jouis en temps normal (sans m’en rendre compte finalement !!) ??? »

En effet, j’ai pu constater combien j’aime passer du temps avec les autres. Manger, jouer, (chanter, un peu), me promener, travailler, rire… ENSEMBLE !! Je n’ai jamais réalisé autant que durant cette période, que j’étais une personne qui a besoin des autres ! Voilà quelque chose de positif. J’ai appris à me connaître davantage.

J’ai appris à me connaître davantage

Au tout début du confinement, je m’interrogeais sur notre capacité à vivre à 5 confinés. Nous n’avons pas du tout l’habitude de vivre ensemble plusieurs jours repliés sur nous-même.

Dès les premiers jours du confinement, je priais pour que nous ayons la patience tous les 5, les uns avec les autres. J’ai été surpris comme Dieu y a répondu. Chaque membre de la famille a fait d’énormes efforts pour vivre au mieux avec les autres. Et finalement, quand j’y repense c’était comme des vacances à la maison ! Les enfants ont vraiment profité de la présence de leur papa. Nous passions des soirées à jouer ensemble, durant les journées les garçons faisaient des petits travaux avec leur père, les dimanches après-midi, nous usions de notre créativité pour nous amuser un peu comme en colonie !!!

Chaque membre de la famille a fait d’énormes efforts pour vivre au mieux avec les autres

Durant tout le temps de confinement, j’ai pu discuter à plusieurs reprises avec le fils de notre voisine. Ce dernier a profité de son temps libre pour venir s’occuper de sa maman âgée et entretenir tout son extérieur. Au cours d’un échange, j’ai pu lui parler de ma foi et de mon espérance que j’ai après la mort. Je ne sais pas ce qu’il en a retenu. Mais c’était surprenant d’avoir une telle discussion avec cet homme-là. Comme, il passait beaucoup de temps chez sa mère, à l’extérieur de la maison et que nous aussi nous prenions du temps dans notre jardin, nous avions des discussions presque journalières. Et un jour sa façon de parler m’agaçait (critique des autres, de la société…) Lorsque j’ai eu ses sentiments négatifs envers lui, j’ai compris que c’était le moment que je prie pour demander de l’aide pour que je puisse réagir au mieux lorsque les discussions devenaient pénibles. Et c’est alors que nous avions cet échange plus profond !!

C’était surprenant d’avoir une telle discussion avec cet homme-là

Voilà un tout petit peu de nous…

La vie reprend petit à petit mais ce fameux virus qui chamboule tout une planète est encore bien présent. Si j’y pense, je pourrais être effrayée en m’enfermant dans une pièce chez moi !! Mais au fond, je ne pense pas que ce soit la bonne solution. Dieu attend que nous nous refugiions en lui.

Fin mars, j’avais affiché dans notre cuisine les premiers versets du Psaume 31 : 
« Éternel, je cherche refuge en toi : que jamais je ne sois déçu ! Délivre-moi dans ta justice, tends ton oreille vers moi, viens vite à mon secours ! Sois pour moi un rocher protecteur, une forteresse où je trouve le salut ! »

Lorsque j’étais angoissée, je lisais ce verset comme une prière.
Il reste d’actualité…