Le changement dans Église, nous sommes tous d’accord pour dire que c’est bien. C’est l’un des piliers de la Réforme protestante que l’on revendique avec fierté ! « Semper Reformanda » (se réformer sans cesse) disaient les réformateurs révolutionnaires. Oui, évidemment. A regarder la paille des autres familles d’Églises, on se dit que le changement on ne l’incarne pas trop mal chez les Évangéliques. Après tout, nous avons fait tomber les toges, avons (plus ou moins) adapté notre liturgie à une culture musicale populaire et contemporaine. Le changement nous va si bien… N’est-il pas tout simplement nécessaire afin de rester audibles auprès de nos contemporains ?
Si on l’aime tant, pourquoi donc est-il si difficile à mener ?
Il est des changements mineurs qui n’ont qu’un impact limité sur la vie d’Église, comme des transformations radicales dont nous sommes convaincus de l’impact sur notre témoignage collectif. Or nous avons beau être convaincus de la pertinence d’un changement, la conviction ne se partage pas toujours aussi facilement qu’on le souhaiterait.
Car le changement, c’est la promesse de l’incertitude, du risque… et de l’inconfort qui en résulte. Mais n’oublions jamais que l’absence de prise de risque tient une autre promesse, celle de l’autosatisfaction, de la sclérose.
À Perspectives, nous croyons que nous avons le droit de nous tromper.
Le droit d’essayer, d’amorcer des adaptions de nos Églises à notre culture.
C’est pourquoi nous avons pensé pertinent de porter le thème du congrès sur le changement en Église, dans l’espoir de fournir quelques outils pour l’accompagner. Nous aurons la joie d’entendre les intervenants, Norbert Audeoud et Patrice Leguern, évoquer leur expérience dans ce domaine et animer des ateliers sur ce thème.
Le changement c’est maintenant… vraiment !
Le comité d’organisation du congrès
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